Aujourd’hui, c’est la journée de sensibilisation au deuil périnatal. Et ce mois-ci, notre Charlotte aurait eu un an.
Ce deuil, il est difficile à comprendre, à expliquer, à accepter. C’est le deuil d’un futur, d’une histoire qui devait s’écrire à trois, d’un projet de vie rempli de rêves.
Aujourd’hui, jamais nous voudrions réécrire notre histoire. Le passage de Charlotte dans nos vies nous a rendus plus forts en tant qu’individus et que couple et nous avons maintenant la chance incommensurable de serrer notre petit Elliott chaque jour contre nos cœurs et de le couvrir de bisous.
Alors, comme c’est une journée de sensibilisation, voici quelques conseils à suivre si un proche vit la perte d’un bébé, que ce soit à 5, 12, 24 (comme nous) ou 40 semaines de grossesse.
**À ne surtout pas dire**
« Tu es jeune, tu as encore le temps »
« Tout arrive pour une raison »
« Au moins, tu sais que tu peux faire des bébés »
« La vie te fait vivre des épreuves, parce qu’elle sait que tu peux les surmonter »
« Je suis sûr que ton bébé n’a pas souffert »
**À faire absolument**
- Offrir une oreille attentive, car on a besoin de raconter notre histoire pour mieux cheminer dans notre deuil.
- Considérer ce petit être parti trop tôt à part entière, car il était pour nous bien plus qu’un fœtus.
- Ne pas fuir en pensant que nous avons besoin d’espace, car on aimerait tant ce câlin que vous pourriez nous offrir.
- Accepter que le deuil périnatal peut se vivre à l’issue d’une interruption médicale de grossesse, d’une fausse-couche ou même d’un avortement, car il est impossible de perdre un bébé sans en garder des séquelles.
Aujourd’hui, ayez une pensée pour nous, parents orphelins.
Texte écrit par Pascaline Varin pour la journée de sensibilisation au deuil périnatal, le 15 octobre.
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